Le premier aveu
Je verbalise, je verbalise beaucoup et quand je suis défoncée, c'est pire. Alors je lui ai expliqué que je disais tout ce qui me traversé l'esprit et que ça n'avait pas forcément de valeur au delà de l'intant. Il s'est moqué gentiment et j'ai très vite cessé de contrôler mes mots avec lui.
Mais les déclarations plus sérieuses. Nous n'en faisions pas. Ni l'un, ni l'autre. Il se contentait de m'écrire "tu es une merveille" et moi de lui répondre "tu es mon demi-dieu".
Et puis un jour, un jour où nous nous étions disputés, où nous ne pouvions pas nous voir, il m'a envoyé un poème de buckowski. La fois suivante, j'ai fini ivre morte dans ses bras, et j'ai vomi deux fois. Alors il s'est déclaré. "je suis amoureux de toi, ou en train de tomber, et ça fait déjà un petit moment".
C'est comme ça qu'a commencé la période bloody valentin.